D’après le dernier recensement de la population québécoise, en 2001, il y avait cette année-la, au Québec, 81 265 personnes provenant du continent africain. Or, il ne fait aucun doute que ce nombre a, depuis, beaucoup augmenté. Ces personnes représentent donc une force majeure pour l’enrichissement économique et culturel du Québec.
Malheureusement, les Afro-québécois se butent à des préjugés et à la discrimination, qui nuisent considérablement à leur intégration. Si la société québécoise est pourtant plus ouverte et tolérante que d’autres, des faits et des chiffres comme ceux ci-dessous parlent d’eux-memes quant aux difficultés considérables que vivent les immigrants africains.
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Les minorités visibles comptent deux fois plus de chômeurs que le reste de la population, malgré un niveau de scolarisation souvent plus élevé (Statistique Canada, 2001).
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Des écarts salariaux importants subsistent entre les membres des minorités visibles ayant un emploi et ceux du groupe majoritaire (Statistique Canada, 2001).
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Les membres des communautés noires sont le plus victimes de traitement injuste au travail, dans les magasins et les banques, dans la rue ou dans leurs relations avec les tribunaux et la police. En effet, 50 % des Noirs ont dit subir de tels traitements, alors que c’est le cas pour 35 % des Asiatiques du Sud-Est, 29 % des Latino-américains et 26 % des Arabes (Statistique Canada, 2002).
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Sur le plan de l’accès au logement, le tiers des Noirs francophones et 15 % des Noirs anglophones sont victimes de discrimination flagrante (Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, 1988).
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L’image des communautés noires est trop souvent associée à la violence, à la pauvreté et au manque d’instruction. Les modeles de réussite présentés par les médias proviennent presque exclusivement du milieu sportif et des arts (Fondation canadienne sur les relations raciales, 2005).
Ces services sont indispensables pour améliorer les conditions de vie des Afro-québécois, tout en favorisant leur intégration sociale, économique et culturelle dans la communauté québécoise. En 20 ans, la Fondation MAAH et celle qui l’a précédée, la Fondation du Village Africain, sont ainsi venues en aide à plus de 1000 ressortissants Africains au Québec. Les besoins sont immenses et urgents. S’il vous plaît, donnez généreusement!
Pour promouvoir les cultures africaines au Québec.
La pleine intégration des Afro-québécois au Québec exige un apprivoisement et une découverte des différences et des cultures respectives. Ces conditions sont essentielles puisqu’elles favorisent l’établissement d’un dialogue et l’élimination des préjugés.
Or, les pratiques artistiques professionnelles issues des communautés minoritaires ne sont pas reconnues à leur juste valeur au Québec. C’est pourquoi la Fondation MAAH investit beaucoup d’efforts pour permettre aux Québécois de souche et aux personnes des collectivités africaines de partager des activités culturelles.
Votre don permettra donc aussi l’achèvement de deux projets majeurs pour construire ce rapprochement culturel.
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Le Théâtre africain de Verdun, qui promouvra les cultures africaines et contribuera à l’ancrage de bonnes relations dans la communauté. La programmation exposera les mythes et l’histoire des peuples africains, par la présentation de théâtre, de contes, d’arts visuels et de documentaires. Les artistes d’origine ou d’influence africaines disposeront enfin d’un lieu de création!
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Le Musée africain, qui, poursuivant les memes objectifs que le Théâtre africain de Verdun, encouragera l’émergence de la releve artistique en sensibilisant les jeunes et les écoles à la culture africaine. Il s’agira d’un véritable centre des cultures africaines, pourvu entre autres d’une banque de documents audio-visuels.
Merci de soutenir, par vos dons, la promotion de cultures à la fois ancestrales et modernes, qui constituent une richesse inestimable pour les Québécois et pour leur rapprochement avec les communautés africaines!